Lors du conseil des ministres de ce vendredi 17 mars, le gouvernement belge a approuvé la reconnaissance officielle du Bouddhisme en Belgique.
Ça n’arrive pas tous les jours, la dernière fois remonte à 1985. Lorsqu’un culte est reconnu, ce n’est pas une simple formalité. Et c’est aussi une série d’obligations pour l’Etat, au sens large. Comme l’a rappelé le journal L’Echo, l’accord de gouvernement Vivaldi de 2020 avait explicitement inscrit dans son programme la reconnaissance du bouddhisme, une reconnaissance demandée par l’UBB, l’Union Bouddhique Belge, depuis le 20 mars 2006, 17 ans quasi jour pour jour.
Dans un premier temps, des subsides provisoires avait été accordés à l’UBB afin de subvenir à ses frais de fonctionnement et de préparer une éventuelle reconnaissance officielle. Un avant-projet de loi portant sur la reconnaissance du bouddhisme en tant qu’organisation philosophique non confessionnelle a donc été approuvé par le conseil des ministres ce vendredi 17 mars.
Après 17 ans de patience, l’UBB, qui regroupe 35 associations bouddhiques présentes en Belgique, sera désormais désignée comme la représentante de cette communauté et l’interlocutrice officielle des autorités belges. Cette reconnaissance est aussi synonyme d’un nouveau financement.
Mais avant que celle-ci ne devienne officiel, il faudra toutefois encore attendre que le projet de loi soit soumis pour avis au Conseil d’État et aux entités fédérées et qu’il reçoive un vote favorable au parlement fédéral.
La patience est une des 6 vertus du bouddhisme.
Qu’est-ce qui va changer ? Quel financement pour le bouddhisme ? Y aura-t-il bientôt des cours de bouddhisme dans l’enseignement ? Vous trouverez des réponses à ces questions dans la vidéo extraite de Déclic, le Talk Info quotidien, sur La Première et sur La Trois en cliquant sur ce lien.