Le kyōsaku est le bâton de l’éveil.
Le bouddhisme zen est exigeant quant à la posture du méditant, qui ne doit ni s’endormir ni s’agiter pendant la méditation. Le kyōsaku est un instrument que l’on utilise afin de revitaliser le corps du pratiquant qui le demande, lui permettant de rester plein de vitalité ou de calmer son esprit.
Dans le zen Sōtō, les coups de kyōsaku sont administrés à la demande du pratiquant. Pour ce faire, il joint les mains en gasshō. La personne chargée du kyōsaku s’approche par derrière, touche légèrement l’épaule droite pour signaler sa présence, et tous deux s’inclinent pour se saluer. Le pratiquant présente ensuite chaque épaule l’une après l’autre pour recevoir un coup de bâton. Il ne s’agit pas d’une punition, mais d’un moyen propre à réveiller et revigorer le participant qui peut être fatigué durant le zazen.
Parmi les écoles bouddhistes, seul le zen utilise le kyōsaku.